Le Commerce des Ressources Naturelles

Le communiqué du Porte-parole Eddo, du ce 30 Décembre 1456, insistait sur le développement du commerce avec nos voisins. Je profite donc de cette initiative du pouvoir en place pour vous proposer une théorie que j'ai élaborer il y a quelques temps sans jamais vraiment en parler. Il s'agit plus particulièrement de commerce entre les villes savoyardes et de leurs ressources naturelles. Bonne lecture !!

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Le commerce des ressources naturelles

La théorie : le schéma idéal

La totalité des villes possèdent une ressource naturel. Il peut s’agir de bois, de fruit, de poisson.

Un commerce fort rentable peut donc être fait de ces ressources naturelles, entre les villes disposant de ressources différentes que celles de sa voisine. Le schéma commercial idéal se trouve, par exemple, entre les villes de Mayenne, Le Mans, et Alençon (il ne s’agit pas du seul exemple). En effet, chacune de ces villes est reliée aux deux autres, et elles ont toutes une ressources différente.

Lorsque ce schéma idéal est en place, les villes distribuent leurs stocks de ressources naturelles à ces voisines, et récupère les siennes. Prenons l’exemple d’Alençon : cette ville vend ces fruits à Mayenne, qui lui vend à son tour du bois ; puis au Mans, qui offre du poisson. Ainsi se met en place un équilibre commercial, qui se ressent sur les marchés, par l'approvisionnement régulier et à tarifs intéressants. L’important étant que chaque commune négocie par rapport à sa propre ressources pour obtenir ces tarifs avantageux pour en faire profiter la population. L'important est qu'il existe un réel accord entre les villes pour que les négociations puissent avoir lieux.

Approfondissons cette idée de négociations. Pour que les échanges entre les villes soient bénéfiques, il faut que les prix soient attrayant. Pour cela, la Mairie de chaque ville doit instaurer une politique de prix spéciale. Pour inciter les villageois à travailler pour récolter les ressources naturelles de la ville, la Mairie devra les racheter à un prix supérieur à celui du marché. Le prix devra être majoré de 3%. Ainsi la Mairie disposera d’un fort stock qu’elle pourra vendre aux autres villes. Cependant, pour que le système fonctionne entre les villes, la Mairie revendra aux autres Mairies à un prix inférieur au marché, soit une baisse de 15% (voir tableau suivant). La Mairie qui achète ne dépense pas trop d’argent, et celle qui vend profitera aussi des bas-prix de ces voisines. Les produits achetés seront remis en vente dans les villes acheteuses, au prix du marché. C’est ici que ce fait le bénéfice de la ville. Ces échanges sont donc gagnant-gagnant.

La pratique : le schéma appliqué aux villes Savoyardes

Si cette théorie fonctionne magnifiquement bien pour le trio de ville précédent, il n’en est pas ainsi pour les villes savoyardes. En effet, les villes de Bourg, Belley, Chambéry et Annecy sont alignées, et ne sont pas toutes reliées entre elles. De plus, un autre problème s’ajoute au précédent, celui des ressources naturelles disponibles. Bourg et Belley produisent du bois, Annecy et Chambéry produisent des fruits. Il n’y a donc pas de villes productrices de poisson en Savoie, les plus proches étant Genève et Mâcon.

Les villes, comme elles sont disposées, ne permettent pas une distribution optimale des ressources naturelles. Elles ne peuvent pas recevoir les trois ressources en même temps. Éclaircissons cela par un schéma.

Bien évidemment, une telle disposition des villes nous oblige à remanier le schéma idéal, pour le rendre applicable en Savoie. Le principal obstacle en Savoie est le fait que des villes possédant les mêmes ressources naturelles soient côtes à côtes. C’est le cas pour Chambéry et Annecy, et aussi pour Belley et Bourg. Dans ce cas, pour que les flux de marchandises arrivent dans toutes les villes de manière égale, les villes ne doivent être qu’une étape dans la distribution.

Prenons l’exemple de Chambéry : il n’y a pas de soucis pour se faire approvisionner en bois par Belley. En ce qui concerne le poisson, la ville productrice la plus proche est Genève. Cependant, Annecy se trouve entre ces deux villes, et doit donc n’être qu’une étape. (représenté par les flèches pointillées)

En pratique, ce point n’est pas vraiment un obstacle. En effet, les flux commerciaux sont effectués par des Marchands Ambulants qui répartissent les marchandises dans les différentes villes. Ainsi, seraient nécessaires trois marchands se divisant de la manière suivante :

Une telle division des villes par marchand permet pour les flux de poisson d’être transporté par un seul et unique marchand. En effet, cette ressources étant totalement absente de Savoie, il faut lui accorder une attention particulière. Surtout pour les villes qui se trouvent en bout de parcours, comme Chambéry et Belley. Cette fonction est donc remplie par les marchands 1 et 3. Le marchand 2, quant à lui, s’occupe du flux central, qui est relativement important puisqu’il dessert les fruits pour les villes de l’Ouest, et le bois pour celles de l’Est.

Ainsi, avec ce schéma et cette distribution, chaque ville savoyarde devrait recevoir toutes les ressources naturelles possible. Si les échanges sont pratiqués à période régulière, les quantité disponible devraient être raisonnable. Il faut tout de même faire attention aux phénomènes de sur-production et de rarification. Une trop forte offre ferait s’accumuler les ressources au marché, et ces invendus pourraient entraîner une baisse des prix. À moins que le prix de marché, auquel sont vendues les ressources par les Mairies soient considérées comme un prix minimal autorisé, et devra être officialisé par un arrêté. À l’inverse, si les ressources se font trop rare sur le marché, c’est l’effet inverse qui risque de se produire, à savoir une hausse des prix. Toute fois, cette situation à de faible chance de se réaliser si les Mairies ne prennent pas en compte la situation de l’offre et de la demande. Et c’est ce qu'elles doivent faire pour permettre à quiconque de s’offrir ces ressources naturelles. Un problème se pose alors, celui de la spéculation. On imagine sans mal que des profiteurs, en période de rarification, achèterons à la Mairie pour des prix raisonnables et les revendrons à prix fort par la suite. Il faut donc trouver le juste milieu entre sur-abondance et rarification des produits. La solution à cela est de trouver la bonne périodicité des échanges.

Cette politique vise donc principalement à approvisionner chaque ville de Savoie des trois ressources naturelles existante à prix raisonnable. Ainsi, les prix de ces ressources tendront à diminuer et à être, par conséquent, accessible à plus de villageois et artisans. De plus, les accords nécessaires au bon déroulement de ces échanges seront indirectement bénéfique à la Savoie puisqu’ils tisseront des liens entre les villes.

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Vous connaissez tout de ma position sur la question, et je reste à disposition pour de plus amples informations.
Faites-moi savoir si vous êtes d'accord avec moi, et qui sait, ce sera peut être un bout de notre nouveau programme !

Invité

Je voulais mettre en place un système de Marchands Ambulants en coopération avec le CAC, pour les échanges intra-Duché et inter-duchés / Comtés

Les denrées comme le bois, les fruits ou le poissons ne sont vendues que par la mairie dans les villes ou elles sont 'importées'; les habitants vendent parfois un produit de la boulasse et il y a quelques voyageurs ou MA également.

Il sera plus facile d'avoir un prix fixe de revente dans les autres bourgades de Savoie.

Cette coopération entre les villes fut chère Au Duc Cthulhu d'ailleurs, ce fut lui qui lia les villes entre elles, bien qu'avec la foire du Duché les échanges soient facilités, mais à un prix un peu fort comparé à celui auquel les villes pourraient s'échanger les denrées.

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