Arrivée d'une adorable petite peste

Le moins que je puisse dire, c'est que la route fut horriblement longue et que ce manoire n'est pas chose simple à trouver. Non seulement les gens m'indiquaient des directions opposés ( quand ils m'en indiquaient une!) mais on m'a même dit que c'était là, un vrai hasile de dingue ... Et bien si tel est le cas, je risque de m'y sentir comme un poisson dans l'eau. Me voici donc, à l'entrer de ce vaste et éléguant castel qui dpasse largement les limites de mon imaginations. Des portes massives hautes commes 4 hommes bloquent le passage aux inconnus... tel que moi hélas ! Un garde est aux aguets et semble déjà avoir aperçue mon petit manège contemplatif aux abords de son précieux manoire dont il a la sécurité très certainement à coeur.

Ohé ! L'ami ! Serait-ce possible de me conduir vers le *maaaaaistre* des lieux?

Il ne sembla pas rigoler au ton que j'avais utiliser pour désigner le grand manitou de la place. Je sortit alors de ma pochette, ma précieuse petite médaille sur laquelle je passai mon pouce. Mon autre main chercha plus loin dans mon petit sac aux trésor et en ressortit une pièce d'or que jelancai au garde.

J'ai de quoi payer l'entré ! Je ne suis pas venue quêter... seulement, je suis àla recherche...

Je jetai un oeil a ma médaille pour revérifier l'inscription que pourtant, je connaissais déjà par coeur...

Sieur Gamalinas Lanas ! On m'a dit au village que je le trouverais ici ... ?

Donatien s'était enfin décidé a sortir un peu prendre l'air. Il erra dans le parc, qu'il connaissait finalement assez mal, observant la végétation reprendre vie peu a peu au grès d'un doux soleil de printemps. Il fit le tour du castel et rentra dans la petite cours prêt des portes, a coté de la conciergerie. La se tenait une dame, plutôt jolie, même très jolie, tentant de regarder a travers le grillage le château.

Ohé ! L'ami ! Serait-ce possible de me conduir vers le *maaaaaistre* des lieux?

Bein voyons, le maistre du château... il fallait s'y attendre se dit t il … et pouquoi ne demande t elle pas son fils ?

J'ai de quoi payer l'entré ! Je ne suis pas venue quêter... seulement, je suis à la recherche...

Voilà autre chose....je passe pour un gueux ...et corrompus en plus
il regarda ses vêtements. Il ne portait que sa modeste tunique rouge et son épée, n'ayant pas eu le temps de se changer.

Sieur Gamalinas Lanas ! On m'a dit au village que je le trouverais ici ... ?

Gamalinas ? Bon au moins ce n'était point une des indénombrables amantes de son père.
Et quel est le nom de la charmante personne que je me dois d'annoncer ?

Il se leva et alla et s'approcha de la grille.

Je suis messire Donatien, fils de Dolmance, maitre des lieux. Pour vous servir gente dame
il fit une longue révérence en souriant

Citation :: Et quel est le nom de la charmante personne que je me dois d'annoncer ?

Un homme, un jeune homme plutôt vînt à moi et se présenta comme étant le fils du maitre des lieux et se fendit d'une longue révérence. Jamais on ne m'avais accorder une tel marque de distinction... Ce fut amusant de le voir faire mais je me contentai de répondre à son geste par un sourire.

Je suis Bellha . Enchantée de faire votre connaissance ! Vous... Vous savez ou je peux toruver Sieur Gamalinas Lanas ? Je ne désire pas importuner toute votre Seigneurie maisil serait important que je m'entretiens avec lui.

Je criagnais de froisser quelque peu le jeune Donatien en frocant sur ma probable rencontre avec ce Gamalinas, mais je ne voulais pas avoir fais tout ce chemin et me voir refuser cette faveur. Alors je m'approchai de Donatien et posa amicalement ma main sur son épaule. Mes intentions étant plus que sincère j'espérais qu'il ne m'en veuille pas pour tant de familiarité.

Gamalinas qui avait vu et ouïe sur l'entrée de par les écuries où venait de laisser son coursier, remarqua qu'une jeune dame le demanda.

Il alla donc soustraire à Donatien une quelconque recherche du moustachu.

Bien le bonjours gente dame et damoiseau. J'ai cru entendre qu'on voulait trouver un certain Gamalinas. Et bien ne cherchait plus, il est là.

Ainsi donc, ce nom gravé sur ma médaille en or que j'ai trimballé tout au long de ma vie prenait la forme d'un homme dans la mi vingtaine, je dirais, moustache, plutôt assez musclé. Oui ! Il correspond assez bien à l'idée que je me suis faite d'un frère loup des mers. Je repoussai ma longue chevelure blonde et me placai devant lui, presque frondeuse mais en faite, je me cachai derrière cette fausse assurance.

Vous êtes Gamalinas ? Je me nomme Bellhaet ceci vous appartiens

Au même moment je lui lança ma petite médaille en or. Il l'attrapa avec facilité. Ce fut presque décevant.

J'imagien que tu... que vous reconnaissez cette médaille. Vous l'aviez fait envoyer a votre mère il y a de cela... des années ! Elle me l'a donner avant de me mettre en pension chez les nonnes...

Je l'observais alors qu'il retournait l'objet entre ses grands doigts agiles. Je savais que ses pensées allaient en tout sens alors, ne voulant pas torturé son esprit plus longtemps, je mis fin au suspence...

Alors ? On embrasse pas sa petite soeur ?

Puis je reportai mon regard sur le jeune Donatien. Décidément, ce manoire regorge d'intéressant spécimen masculin. Malheureusement, l'un d'eux est mon frère

Ainsi la jeune fille s'appelait Bellha... Puis elle disposait d'un médaillon tout à fait particulier qu'elle lançait à merveille. Finalement, toutes ces informations convergeaient vers un seul et même fait.

Gama regardait l'objet brillant qu'il avait rattrapé.

C'est un joli bijou, j'en avais trouvé un identique il y a fort longtemps en Hollande.

Cette pièce d'orfèvre le plongea dans sa jeunesse, car il avait à peine 15 ans quand il l'a tenu pour la première fois. Il déposa alors avec beaucoup d'attention son regarde sur Bellha. Il y 19 ans, Gama était parti chez son grand père Sigmund, le médecin, durant un an pour y apprendre l'érudition. Puis dans la foulée il alla passer une autre année chez grand père Carolus le maître d'arme, pour y apprendre le reste. Et au terme poursuivre son initiation auprès de son père, sur les mers. En résumé, il n'avait quasiment jamais vu sa petite soeur.

Mais bien sur que j'embrasse ma soeur.

Gama alla prendre dans ses bras Bellha avec un grand sourire.

Notre mère t'as confiée le médaillon que je lui avais donné, c'est vrai qu'il te va bien. Et comment va la famille ? Car cela fait 5 ans que je ne suis pas revenu au pays, parce qu'avec un ami on s'était associé et avec sa caravelle on était parti commercer de mer en mer. Et comment vas tu ?

De telles retrouvailles bouleversait le moustachu

Je n’ai aucune idée de comment va la famille Gamalinas. Quand tu as quitté la maison, j’avais à peine 8ans et mère à cru bon de me placer dans une pension dirigé par des nonnes. Elle m’a confié cette médaille… Ce fut mon seul souvenir que j’ai gardé durant toutes ces années. Il y a à peine quelques semaines, peut-être quelques mois tout au plus que j’ai quitté ma prison…pension pardon. Alors me voici …

Mes yeux se posèrent à nouveau sur le jeune Donatien. Quelques années encore et il pourrait assurément devenir un partie plutôt intéressant pour une jeune femme… Oh mais ! Je ne suis pas ici pour ça… Ce grand gaillard moustachu, loup de mer qui plus est, est donc ma seule famille désormais.

Caravelle ?... commercé ?... De mer en mer?... Et, durant toutes ces années cher Gamalinas, n’as-tu donc point cherché à me revoir? N’as-tu seulement pas questionné mère afin de savoir ou j’étais ? Pourquoi elle s’était résolu à se débarrassé de moi en me faisant pensionnaire avec le statut d’orpheline? N’as-tu seulement qu’une seule réponse à mes questions dis moi?

Malgré moi, le ton de ma voix monta d’un cran, ce qui m’amusa puisque normalement, j’en serais déjà venue a poussé de terribles hurlements de colère. Faut-il croire que la seule présence de mon frère réussit à m’apaiser ? Où est-ce alors le regard du jeune fils de Seigneur sur ma personne qui m’intimide à ce point ?

Gamalinas écoutait le récit de sa soeur un peu inquiet, puis encore plus quand il apprit qu'elle fut laissée en pension comme orpheline. Comment cela pouvait être possible ? La famille Lanas a toujours eu un petit coin au soleil dans leur ville natale de Koenigsberg. Il avait rencontré son père il y a deux ans lors d'une escale en Hispanie et il n'avait jamais parlé d'un tel placement concernant la jeune Bellha.

Et bien oui je suis parti avec notre père sur son bateau marchand quand j'avais 15 ans et 5 ans après mon ami Wenceslas a remporté une caravelle au ramponneau, donc j'ai décidé de m'associer avec lui et de laisser père. Il était heureux de voir son fils marcher sur ses traces et de voler de ses propres ailes... enfin de voguer de sa propre coque. Mais quand je l'ai croisé il y a deux ans, il ne m'a pas parlé de cette pension. S'il me l'avait dit, je serai allé te chercher là bas tout de suite.

Gama la prit une nouvelle fois dans ses bras.

Mais maintenant on s'est retrouvé, c'est le principal.

Donatien regardait du coin la scène en faisant mine de fermer la grille.
la sœur de Gamalinas ... incroyable. il était vrai que la ressemblance paraissait maintenant évidente. Il se passait finalement tant de choses passionnantes dans ce château...
Donatien, ne voulant point se faire intrus parmi ces retrouvailles , recula doucement, presque gêné.
Voir ainsi Gamlinas, ce grand gaillard, émus a ce point, attendri le cœur de Donatien qui esquissa un petit sourire.
Il bredouilla
bon...je vais vous laisser...vous devez avoir des choses a vous dire
au plaisir de vous revoir dans le château...

et il s'en alla doucement vers la grande porte du château.

Je ne suis pas ici Gamalinas pour remuer le couteau dans mon passé, mais bien pour reprendre ma place à tes cotés. Nous avons près de 11 années à rattraper… alors me laisseras tu ici sur le seuil de cette immense bicoque… ou alors me conduira tu dans un endroit plus propice aux conversation de circonstances….

Je me rapprochai de mon frère et lui murmurai à l’oreille :

Je crois que c’lui là est figer sur place …Je saluai le jeune ( et séduissant) Donatien, le gratifiant de ce que j faisais de mieux comme sourire puis je passai mon bras autour du bras de Gamalinas et attendis qu’il me dirige vers cette immense et… austère demeure.

Bien sur Bellha, gardons plutôt à l'esprit nos retrouvailles ; le passé comme l'indique son nom est passé.

Gama emboita le pas vers la demeure.

Je vais te conduire au salon nous allons pouvoir bavarder un peu.

Gama salua à son tour Donatien, qui s'éloignait.