[rp]Mise en terre de la Dame de Séez

Armand arpentait lentement le jardin de la propriété des Larose. Les arbres portaient de nombreux fanions noirs et les oriflammes portant les armoiries des Larose de Séez étaient en bernes.

Sous un pommier centenaire, on voyait un sarcophage blanc et vide. Le couvercle de ce cercueil, représentait avec une minutie parfaite, le gisant de la Dame Larose.
Le Seigneur, qui avait disparu du château depuis maintenant plusieurs semaines, avait ordonné par lettre que l'on dressât des bancs, dans le parc. Il avait ordonné que l'on plaçât bien le sarcophage de Crystale à cette place.

Vêtus de sombre, tous les serviteurs du Château, préparaient le jardin pour accueillir ceux qui viendraient donner à la Dame un dernier hommage.

Le vieillard posa sa main sur le visage de marbre du gisant...
Il soupira et ferma les yeux, écrasant sur sa joue, une larme douloureuse.

Madame la Présidente Mathilde Larose de Séez n'était plus...

Invité

Suivant son guide, Noria arriva dans les jardins. Il fit un signe de tête.

- Merci

Il vit que se trouvaient là quelques bancs prêts à accueillir l'assistance. Un homme assez âgé semblait attendre l'arrivée de gens. Ne voulant point prendre place de suite, Noria dirigea ses pas vers les allées, admirant l'arrangement des lieux.
En temps normal et à la douce saison ce devait être un magnifique endroit pour se détendre, méditer et se ressourcer l'esprit. Quelques haies de buis formant un labyrinthe étaient parfaitement bien taillées, signe qu'avec l'arrivée du printemps les jardiniers avaient repris leur ouvrage. Le sarcophage destiné à recueillir la dépouille mortelle de la Dame de Séez était placé sous un magnifique pommier. Noria fit un soupir et poursuivi sa promenade méditative...

le botaniste s'afférai avec quelques jardinier à mettre en terre (lui aussi) ses fameux rosier Larose. il fesait des aller et retoure de sa charette drappé de noir pour l'occasion. le botaniste comptait bien rendre dans la mort la splendeur du vivant de sa cousine...

Invité

Arthur arriva dans le jardin accompagné de son guide. Il le remercia d'un petit signe de tête attristé puis observa l'endroit où il se trouvait. Il y avait des bancs, prêt à accueillir les invités, un magnifique sarcophage trônait devant eux. Arthur se retint pour ne pas versé une larme. Il fallait être fort, comme on le lui avait apprit durant son enfance. Etre fort, ne montrer aucun signe de faiblesse, quelle que soit la tristesse... et Dieu que sa tristesse était grande ce jour-là... Noria était là aussi. Arthur s'approcha de lui.

Bonjour Sieur Noria... Comment allez-vous en cette triste journée?,demanda-t-il d'une voix douce.

Le jeune garçon se força à sourire légèrement à son interlocuteur, en serrant les bras contre sa frêle poitrine et ses vêtements sombres...

Gamalinas arriva dans les jardins du castel Larose. Il venait à peine de revenir de mission et il avait apprit aussi tôt la mort de celle qu'il considérait comme sa soeur. Que de misère depuis pour Gamalinas. Il fit quelque pas vers un rassemblement de gens parmi lesquels il reconnut Armand, puis il alla saluer ses deux collègues de la CAI, qui étaient déjà présent.

Bonjour Messire Président et Messire Arthur, s'il on peut qualifier ce jour de bon...

Athanaïsse arriva quelques minutes plus tard, la mort de Crystale avait été un vrai choc, elle était sa meilleure amie. Elle entra dans le Jardin une rose à la main en signe de son amitié éternelle, salua Armand ainsi que les premiers arrivants, puis elle alla rejoindra Gamalinas n'étant pas sure de pouvoir contenir ses larmes quand elle approcherait du cercueil. Elle prit une profonde respiration puis essaya de se concentrer sur la conversation.

Invité

Noria cheminait lentement, perdu dans ses pensées, lorsqu'une voix interrompi ses réflexions...

Bonjour Sieur Noria...

relevant la tête il constata la présence d'Arthur...

- Bonjour à vous Messire Arthur... cela va, je vous remercie. Bien triste journée en effet qui fait que nous perdons une amie, plus que notre présidente...

puis , se tournant vers de nouveaux venu, il s'inclina...

- Dame Athanaisse, Messire Gamalinas... ce n'est effectivement pas un très bon jour que celui qui nous voit nous réunir ici. J'eusse cent fois préféré devoir trancher en désaccord avec l'un d'entre vous et savoir Cryst en bonne santé et prête à nous rejoindre pour reprendre sa place. Mais le destin en a décidé autrement et nous allons devoir apprendre à faire malgré les absents.

Invité

Qu'aurait put dire Nashia... La nouvelle de la mort de Cryst l'avait prise au dépourvu. L'avait plonger dans un grand désarroi. Elle n'avais pas revue Crystale depuis son départ en voyage... Et si elle avais put imaginer qu'elle ne la reverrais jamais plus en vie... Elle retenait ses larmes pourtant elle était sure que devant le cercueil elle ne pourrait pas...
En silence elle avait suivit son guide. Vêtue d'habit sombre comme la plus part. La jeune femme ce serais sûrement émerveiller devant la beauté des lieux en d'autre circonstance.
Mais ses yeux, eux, ne voyais que le cercueil sous cet arbre... Elle ne s'en approcha pourtant pas... Ses yeux perdue dans le vide elle déambulais dans le jardin.
Elle n'avais pas remarquer les autres personnes

Invité

Des mises en terre, des funérailles ou autres, ils en avaient pris l'habitude. Tout d'abords, en tant que sacristain et diacre, puis par ses amis, ses filleuls et l'autre religieux dont les armes étaient un éléphant de gueule. Il ne se trouvait pas aussi si triste que le reste de l'assemblée et n'avait certainement pas sa place ici. En passant, il avait pu entendre quelques paroles, des proches, des collègues,... Lui, il ne l'avait vue qu'une seule et unique fois lors d'une soirée en Avignoun. Ils s'étaient ensuite écrit par MéSaNge. Deminerve choisit donc de rester silencieux, en retrait.

Invité

La Vicomtesse au pieds nus avait dérogé à la règle et revêtu une robe sombre qu'elle s'était affairée à préparer les jours précédant la cérémonie, des poulaines, une voilette de dentelle sur le visage et des gants nuit.

Elle avait passé la journée dans le noir, comme à l'accoutumée, une terrible migraine la clouant sur une des litières de son atelier à Séez. Siméon l'avait accompagné en coche, et elle lui avait prié de repartir pour Annecy, ne requérant sa présence ni à Séez, ni au castel. Il avait une vie, une douce amie, et... les enfants... qui préféraient la présence de Violette à la sienne. Elle s'était enfilé deux ou trois verres de liqueur pour se donner un peu de courage et de vaillance, et c'est le pas léger qu'elle parcourut les lignes sinueuses des chemins menant à l'endroit de la cérémonie malgré ce martèlement incessant qui lui broyait les tempes.

Crystale, Crystale.. Crystale, petit instrument de vengeance Lubienne. Jézabel ne l'avait pas croisée à son retour de Pontarlier. Elle aurait aimé, elle lui aurait posé mille questions et sans aucun détour répondu aux siennes. Et puis elle l'aurait peut-être giflée aussi. Les effusions, c'est bien, mais elle aurait évacué une petite once de colère.

La dame reconnut des visages, mais préféra s'asseoir sur un des bancs les plus éloignés, fermant les yeux et respirant longuement pour faire disparaître la douleur.

Raoul quittait alors tout juste une cérémonie officielle non loin de là, pour se rendre à la mise en terre de la dame Larose. Il arriva au cimetierre encore affublé de son plastron et ses décorations. Après quelques salutations humbles aux convives, il alla s'asseoir sur le banc, au calme, aux côtés de Jezabel, l'esprit ailleurs et peu bavard en cette occasion de deuil. Il chercha le maitre des lieux du regard et fut surpris de ne point encore l'appercevoir.

Invité

Jézabel sentit qu'on s'asseyait auprès d'elle, et les yeux fermés reconnut une fragrance des plus discrètes, mélange d'encens orientaux et de cette fleur d'argemone qu'elle s'était promise d'essayer.
Le chancelier, du moins elle espérait qu'il le fut encore, l'ayant peu croisé ces derniers jours, était venu lui aussi saluer la jeune femme. Elle pivota lentement le visage, et entrouvrit les yeux. Un fin sourire ourla ses lèvres... gagné.

Elle posa délicatement la main sur l'avant bras du jeune homme et s'approcha de son oreille :

Mon coeur se serre à l'idée de l'imaginer là... Elle était un rayon de soleil à Séez.

Un étourdissement... Encore un. Fort heureusement elle était assise. Elle respira encore une fois, longuement, puis se tut. Que pouvait-elle dire d'autre en de telles circonstances?

le botaniste continuais à s'afférer à l'ornementation de la tombe et grommelait quelques ordres aux 2 jardinier. il ne fessait pas attention au arrivant et restait concentré sur son travail, cela traduisait son immense tristesse. seules de grosses larmes coulant sur ses joues le trahissait

-Vôtre Excellence... Je crois que nous devrions y aller maintenant...

Une main se posa sur l'épaule de Dolmance, le borgne son regard vers celui de Léon, son page. Le jeune homme le regardait d'un air tendre et mélancolique, le Seigneur lui répondit d'un même sourire...
Il murmura :

-Même si nous nous étions disputés, c'est difficile de l'enfermer délibérément loin de mes yeux...

Léon lui pressa affectueusement l'épaule et Dolmance de se lever. Il posa un nouveau son oeil gris sur le corps de Crystale. Celui-ci avait été installé dans une sorte de barque à roues joliment ouvragée, reliée à un char à un cheval. Dolmance prit place à l'avant. D'un regard Léon le réconforta et lui mit les rennes entre les mains.

Le borgne soupira et fit aller le cheval. Ainsi Dolmance et Crystale comme pour leur lune de miel allèrent en carrosse : mais le convoi là était le dernier qu'ils devaient partager ensemble...
Le cheval au pas entra dans le parc du château et alla vers le grand chêne. Plaçant à côté de celui-ci le funèbre attelage, Dolmance trembla devant cette assistance, comme si elle lui confirmait la mort de Crystale.

Il descendit du char et d'une démarche peut sûre, il vint à l'arrière. Comme si son épouse s'était endormie durant le trajet, il la prit dans ses bras, la pressant contre son torse, posant sa joue contre son front glacée.
Le poète Larose sentit le vent gonfler les plis de sa robe noire et faire voleter sa cape.
Ainsi comme Dolmance avait il y a longtemps porté sa filleule sur le lit de sa chambre à la demeure Larose de Chambéry ; ainsi comme il avait porté son épouse sur le grand lit de leur chambre au Castel Larose de Séez le jour même de leurs noces ; Dolmance déposa tendrement Crystale sur son dernier lit...

Il approcha ces lèvres des siennes et posant sa paume droite sur la joue gauche de Crystale, il baisa doucement sa bouche froide. Crystale les paupières clauses restait de glace. D'un geste discret, Dolmance posa sur chaque oeil de la Présidente, une large pièce d'or...

Inclinant la tête, il recula, ses doigts s'entrelacèrent, ses mains se joignirent et il se mit silencieusement à genoux devant le sarcophage de celle qu'il devait être le seul à appeler Mathilde...

Gamalinas était resté assis à coté de sa compagne Athanaisse. Il n'avait dit mots durant bien longtemps et se contentait de regarder les personnes qui arrivaient. Il en connaissait la plus part, pour les avoir rencontré en compagnie de Crystale, ou avait travaillé avec eux. Cependant, son regard était attiré pour le ballet des jardiniers, orchestré par messire Guilmord. Ceci était certainement le seul spectacle vivant de ces lieux. Nous rappelant que malgré tout la vie continue...

Alors que Gamalinas était perdu dans ses tristes pensées, un attelage se fit entendre. C'était Dolmance qui amenait la pauvre Crystale vers sa dernière demeure. Le coeur du Sénéchal battait au lent rythme des claquement de sabots et quand le carrosse stoppa, laissant Dolmance accompagner Crystale, le frère de coeur eut la sensation que celui-ci s'arrêta. En voyant le seigneur de Séez se recueillir près de sarcophage, Gama réalisa alors qu'une partie de lui venait de s'en aller.

Nufilen, moi blanc que d'habitude étant donné qu'il était vert de rage. On lui apprenait qu'il célébrait l'enterrement de Crystale à l'instant alors qu'il revenait d'affaire à Sion. Il arrivait à l'endroit de la cérémonie, en retard, un comble. Il avait juste eut le temps de revêtir une soutane noire et de coiffer sa barrette. Les gens étaient déjà rassemblés et devaient se demander quel type de prêtre pouvait arriver en retard à l'enterrement qu'il célébrait. Il arriva donc sur les lieux, la défunte était là, elle semblait endormie aux yeux du prêtre qui ne peut retenir une soudaine montée de tristesse. Il se plaça à genoux devant le cercueil et pria, attendant des autres qu'ils en fassent de même avant de débuter la mise en terre.

Invité

Jézabel prit appui sur le bras de Raoul et se leva alors que Dolmance s'agenouillait, elle remonta lentement l'allée puis vint se poster à ses côtés; elle plia les genoux, et enlaça son ami, sa main glissant le long de ses épaules dans un geste d'affection maternelle.

Prier? Elle soupira, puis se remémora la litanie que lui avait récité son ami, elle sourit en se disant que la jeune femme irait aux côtés de Dionysos mener une vie luxueuse, faite d'orgiaques soupers et de tendres moments en compagnie des Dieux antiques.

Le père Nufilen semblait lui aussi tout à son recueillement, et Jézabel récita silencieusement le credo, ses lèvres se mouvant aux mots qu'elle prononçait sans son.

Pivotant le visage, elle déposa un simple baiser sur la tempe de Dolmance, comme pour le réconforter.

les rosiers étaient tous planté autour de la tombe, les jardinier eurent fini tout juste à temps. d'un claquement de doigt il les fit disparaître puis enleva son tablier et enfila un pourpoint sombre, quelques larme coulait toujours sur son visage de marbre blanc. le botaniste s'assit sur le bord de sa charrette et enfouit sa tête dans ses mains à la vu du cercueil arrivant...

Athanaïsse resta silencieuse, le regard dans le vide, elle repensait à sa première rencontre avec Crystale, c'était en taverne, celle-ci était enceinte de Samuel….. Elle revoyait aussi ce mois d’Août 1456, ou elles étaient restées seules dans la Demeure Larose, après le départ en retraite de Gamalinas et Dolmance, elle se remémorait l’histoire des deux vieilles dames que lui avait raconter Crystale,….c’était le même soir ou Grandgousier avait fait irruption dans la maison et leur avait fait une peur bleue….Elle sourit légèrement.

Elle se rappela aussi, de la fois ou elle avait été pêcher des poissons à Maçon, elles appréciaient beaucoup leur petit voyage entre filles…. Mais elle se souvint plus particulièrement du jour ou elle mit au monde la petite Léa Maude……elle sourit en revoyant toutes ces images mais fut brusquement ramener à la réalité……..

Elle se leva, se dirigea vers le cercueil, son amie était endormie pour l’éternité, elle étouffa un sanglot, serrant la rose contre son cœur elle murmura :

Adieu ma belle……. la promesse que je t’ai faite je la tiendrais……….merci pour tout…….

Elle posa la rose sur le corps de Crystaledargent, s’avança vers Dolmance, ne pouvant prononcer un mot, elle posa sa main sur son épaule afin de lui témoigner son soutien en ce jour de grande tristesse puis alla rejoindre Gamalinas….

Invité

Cela fesait tres longtemps que Maitremars n etait pas venu au chateau de Seez.Il etait arrivé tres discretement comme a son habitude restant a l ecart sous un pommier..

Lui qui l avait memer a l hotel de la cathedrale pour son mariage avec Dol , son " papa d emprunt " comment elle aimait a dire ,c etait maintenant son enterrement , il n arrivait pas a s y faire malgre le presence de son corps sans vie...

Invité

Laiyna suivait Mars de prés. Aucun des deux n'avait déserré les dents tout au long du chemin qui les menait en terre de Seez.

Beaucoup des ami de la belle Crystale étaient là.
Dans le silence qui régnait elle s'avança doucement n'osant même pas porter les yeux sur le cercueil où reposait son amie. Elle se joignit au prières tout en repassant touts les bons moments passés ensemble.
Intérieurement elle fit la promesse à la belle de Seez qu'à tout jamais ce serait ces souvenirs là qui la ferait sourire plutôt que pleurer quand elle penserait à elle...

Adieu Crys je n'oublierai jamais ta joie de vivre et tes bras tendu vers moi pour me relever quand le moral n'y était plus...merci pour tout ces moments

Invité

Cedrik qui l'avait baptisée et l'avait aimée comme une amie qu'elle était, était également présent dans ces beaux jardins. Il regardait les gens qui se trouvaient là. Il reconnut bien du beau monde. Il préféra rester à l'écart. Il huma les senteurs des roses. Il se dit tout bas:

-C'est bien la plus jolie des roses qu'on a planté ce jour.

Il essuya une larme sur sa joue.

-Repose en paix, ma douce et...

Invité

Voyant les jardiniers brusquement quitter le pourtour du sarcophage réalisa que le moment était maintenant venu. Il se dirigea donc vers l'un des bancs et y pris place. Il se leva au moment où il vit Dolmance arriver avec l'équipage conduisant Cryst à sa dernière demeure. Observant la scène qui suivit, des bribes d'une conversation qu'il avait eue avec la présidente lui revinrent en mémoire, et il ne pu s'empêcher de penser : et pourtant il l'aimait... il l'aime...

L'arrivée du père Nufilen, dont l'apparence indiquait qu'il était quelque peu contrarié, mit un terme au cheminement des pensées de Noria. Il s'agenouilla, peu après l'ecclésiastique, et récita le Credo.

Là haut, dans une tour du manoir de Séez, Chandin était là et regardait les quelques personnes en bas rassemblées autour d'un cercueil. Le Baron détestait les enterrements, c'est pourquoi il prit du recul. D'habitude il ne venait jamais, mais aujourd'hui, il décida de jeter quelques coups d'oeil.

Frénétiquement il regarda vers le Ciel.

"Ah Crys... quand on s'en va de cette Terre, on laisse la place à un nouvel être, une plante, un animal, un homme, on participe au renouvellement de la vie.... c'est pourquoi tu peux être fière et t'en aller sereinement...

Puis d'un geste lent, le Baron d'Aix-les-Bains huma une dernière fois la senteur que dégageait la rose jaune qu'il avait entre les mains depuis un bout de temps. Et, d'un mouvement sûr il jeta au loin la fleur.

Repose en paix.

Le jeune prêtre se leva, il n'avait pas le cœur à faire un long sermon, la douleur de toutes les personnes présentes, sienne comprise était palpable. Il ferma le cercueil aidé de certaines personnes présentes. Puis il prit son courage à deux mains et parla quand même.

Gardons le souvenir de Mathilde Larose que nous appelions tous Crystale comme la femme qui a aidé ceux qui étaient dans le besoin, gardons son souvenir comme celui d’une mère admirable et courageuse et d’une amie fidèle. Soyons cependant réjouit car elle a rejoint le soleil et là haut, elle est heureuse e nous regarde surement aujourd’hui…

Le cercueil descendit dans la fosse par des cordes, Nufilen, en silence, récitait les paroles pour le repos de l’âme en imposant les mains au dessus de la fosse. Il jeta la première poignée de terre et prononça la dernière prière pendant que les personnes présentes jetaient la terre.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de sa famille. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous car nous espérons revoir Crystale quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Crystale, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.

Il prit ensuite le goupillon et le seau d’eau bénite, il aspergea le cercueil.

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

» A des millions de pieds sous terre...